Daily Myl

L'envie d'écrire revient. La dépression me rejette sans cesse à terre, mais mes ailes cherchent encore parfois à battre.

Je ne sais pas trop où réunir mes écrits. Tout est tellement fouillis, bordélique. Tantôt intime, tantôt universel, et parfois se voulant professionnel.

Je dois en faire quelque chose. D'autres fourmillements périphériques se font sentir aussi (lecture, dessin, création). A beintôt peut-être.

Depuis toute petite, je fais partie de ces maniaques que sont les collectionneurs. Des barbies (ainsi que leurs vêtements, meubles, maisons, moyens de transports, etc...) je suis passée aux crayons, aux cartes postales, aux jeux de 7 familles, aux poupées de porcelaine, aux petites figurines Kinder et Mc Donald. Ensuite, vinrent les livres, les carillons, les mangas (j'étais même la première de mon collège à en avoir), les vernis (jusqu'à ce que je devienne allergique), les pubs de parfum et de mode, les reproductions d'oeuvres d'arts comme les esquisses que j'avais exécuté. Je conserve aussi des magazines, des boîtes, des catalogues de meubles et de décoration, les sacs à main, les rouges à lèvres et les chaussures. Puis l'ère de l'internet se présenta à moi avec toutes ses images digitales, photos, oeuvres artistiques, etc à portée de clics. En parlant de clics, je suis une folle de la souris, je suis et enregistre tous les liens. Je collectionnne les jeux vidéos des Sims, de Nancy Drew (Alice Roy dans la Bibliothèque Verte), les fiches de présentation sur les sites divers et variés (je me fous de ces sites, leurs questions me servent juste à me connaître). Mais aussi les chansons, les vidéos, les films, les mecs (j'ai testé tous les signes hormis cancer, capricorne, verseau et poissons), les photos, les parfums, les idées, les carnets de notes et les bêtises.

Je tue littéralement mon temps à le perdre ainsi. Quand est-ce que ça s'arrête ?!? Quand est-ce que tout commence !?! Faut que j'me tienne à mes résolutions, que je me bouge avant de me reprendre 10 ans de stagnation dans les dents. Attendre, est-ce mourir ? Peut-on revivre après avoir abandonné ? J'ai envie de me défoncer un bon coup, ne serait-ce que pour justifier ce tableau pathétique. Je suis devenue ces gens que je ne voulais pas être. J'ai glissé lentement mais sûrement, et même pire : consciemment vers tout ça. Je voudrais me motiver, mais je n'crois même plus à un nouveau départ. Don't Wait & See.

Bienvenue sur "Daily Myl"

Miroir, Soleil & Télégraphe à vous !

Ceci est un article mobile, autant pour vous rappeller le bandeau qui existait sous le nom de mon blog avant ce putain de changement de @"*%€# de paramètres de @"*%€# de la plateforme canalblog. Il signifie également, que d'autres articles sont en préparation pour vous <3

*°0o.°Fairy on Work °0o.°*

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Prologue ici

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Du neuf, là dessus et ci-dessous !

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Salut à tous, n'hésitez pas à m'laisser vos commentaires.

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Je ne sais pas comment commencer cet article, ni comment agencer cette bousculade de petits faits et encore moins comment donner une allure cohérente et compréhensible au tout, alors allons-y à la Bref !

Marla & Kyan dans la série "Bref"

Bref : ça fait plusieurs années qu'on s'connaît, on est sortis ensemble, et depuis c'est compliqué. Quand on s'est rencontré, on n'a pas du tout accroché, on s'est moqué l'un de l'autre et puis on s'est recroisé. Il m'a fait une remarque sur mes yeux, je lui ai enfin décroché un mot, et puis on est rentrés ensemble. On a baisé toute la nuit. C'était fou. C'était bon. Le matin on s'est quitté, on s'en foutait de s'recroiser.

Pendant un an on a parfois pensé l'un à l'autre, mais c'était qu'un souvenir, à la fois bon, à la fois nul, un truc étrange qu'on préférait reléguer. Et puis un jour j'lui ai écrit, on s'est revu, on a parlé... et on a rebaisé. On est sorti ensemble, c'était cool, on était bien. Mais il a préféré arrêter. J'suis partie, il est revenu, on a repris, mais il a réarrêté. Alors j'suis encore partie, mais on a couché ensemble, et puis on a couché ailleurs aussi parce que c'était pas sérieux. 

On s'est fâchés, réconciliés, on couche encore ensemble, on fait des sorties, on parle, on organise, mais on n'est toujours pas en couple. Il merde encore, moi j'en ai marre. J'me tire, je coupe les ponts, je vis, lui replonge, mais pour une fois c'est moi qui revient. On couche encore ensemble, on fait des sorties, on organise des trucs et on fait des projets... ! On parle vie en commun, mariage, enfants,avenir, même si ça bloque toujours sur certains sujets.

On est de plus en plus "couple like", avec nos trucs en communs, nos disputes, nos discussions profondes, notre complicité et notre intimité. Je le présente enfin un peu plus à mes amis. Il doit m'accompagner à un mariage (le premier où j'ose cocher la case accompagnée), je l'accompagne à l'anniversaire de sa maman (avec qui nous avons ce qui se rapproche d'un contact belle-mère/bru) et il reconnaît de plus en plus qu'on a une relation particulière (et s'en défend de moins en moins). 

Ce statut de couple c'est ce que je veux, s'il fait sa part de compromis. Je suis de moins en moins rétive à tout ça, y compris pour les projets d'avenir. Plus on avance, et plus je m'aperçois qu'en fait c'est moi la plus obsédée par l'estampillage "officiel" de notre relation, puisque pour lui, nos interactions, y compris face aux autres, semblent aller de soi. (Les autres reconnaissent déjà qu'on a une relation, même si elle est bizarre et déséquilibrée.) Ca roule d'ailleurs tellement bien que je m'attends à tout moment à ce qu'il gâche encore tout, alors que de mon côté j'ai de plus en plus de mal à dormir sans lui.

Bref, c'est la panique à bord !

Comme je suis sympa, voici :

Un épisode sympa de Bref 

Et un autre épisode de Marla & Kyan.

J'ai envie d'écrire, de travailler, de m'amuser ! Je bous sur place de ces journées que je voudrais tellement plus longues et plus constructives. Il ne tient qu'à moi c'est sur, et il vaudrait mieux tôt que tard voire que jamais.

MOTIVATION !

Et soudain tu es là. Toujours, toujours. 

Suis-je vraiment la seule à relever ces coïncidences ?

La pluie ne m'a jamais gênée, bien au contraire, car c'est mon temps préféré, du moment que je ne suis pas dessous du moins. La plupart des gens dépriment dés que le soleil disparaît, mais pour moi c'est le contraire. Je ne le hais plus comme ce fut le cas, mais il me manque moins qu'aux autres. Je pense que cela est dû à mon âme littéraire. J'ai toujours préféré lire un bon bouquin plutôt que de sortir voir les autres, et ce depuis toujours. Ajoutez à cela la connotation spleenétique de la chose, qui me convient tant au tempérament qu'au goût, et vous comprendrez donc que pour moi le mauvais temps est synonyme de cocooning.

Mais cette année, tout comme la pluie a occupé tout le printemps, ma phase de conooning dure bien trop longtemps. Je recommence à me couper de tout, à déprimer et à ne plus rien faire. Chômage, solitude, plus de téléphone et me voilà encore spectatrice passive de ma vie. Je me plains mais je n'ai pas envie de me bouger pour autant. Rendez-vous manqué car je suis incapable de me recaler. bref, aujourd'hui je suis plus "Il pleut dans mon coeur comme il pleut sur la ville" que "Singin' in the Rain".

J'ai bien en tête tout ce que tu m'as dit, tout ce que tu m'as fais. Mais ça ne pars pas... Tu connais ça aussi, là est l'ironie [...] J'ai pris la page en main, pour pouvoir la tourner. Encore quelques mois et je serai prête. Encore quelques mois. Encore...

Envie que l'effacement de mémoire existe. C'est officiel je regrette enfin quelque chose dans ma vie !